Le Stade de France sous l'effet MDNA -

C'était samedi, en ce 14 juillet assez ensoleillé à la plaine Saint Denis que la Madonna a enflammé le Stade de France.

 

Arrivée en début d'après midi au Stade, ma première réaction fût "Mais ou sont les fans ?", les portes côté Sud étaient vides, à peine une dizaine de personnes à chaque portes... Un doute s'installe en moi, me serais-je trompée de date ? Non. 

L'après midi se passe, quelques personnes arrivent, mais pas non plus une foule incroyable. Du côté des portes pelouse OR, les fans sont rangés en file et attendent sagement 18h30 pour l'ouverture des portes tout en écoutant la Madone répéter. 

18H30 arrive, les fans se ruent dans le stade en courant, à partir de ce moment là, tout va très vite. Le stade se remplit de plus en plus jusqu'à l'arrivée de Martin Solveig vers 20h15. Le stade est blindé, Solveig l'enflamme avec un set bien travaillé. Une heure après il hurle qu'un Guest est là spécialement pour le Stade ! Will.I.Am arrive alors sur scène pour chanter son single solo "This is love" et reprendre évidemment le très connu "I Gotta Feeling".

 

21H15, la première partie se finie, le Stade est bouillant ! L'arrivée du Messie est donc proche. Non j'déconne. Sa Madgesté à décidé d'entrer en scène qu'une fois la nuit tombée. On est pas couchés. 

Une heure passe, puis tout d'un coup, le stade s'éteint, l'intro démarre. C'est quelques minutes après que la prière de la Madone résonne dans l'enceinte de 60 000 personne en laissant apparaître son ombre sur scène. La musique de Girl Gone Wild commence, les vitreaux se brisent et Madonna entre enfin en scène devant un public complétement hystérique (Le Messie, je vous l'avais dit).

Quelques 20 minutes après le début du spectacle, en arrivant sur scène avec sa guitare, la Queen scande un "On va tout niqueeeeeeer", le stade n'en peut plus !

Madge nous livre un show de 2h mêlé entre religion, sang, armes à feu et provocation qu'elle orchestre à merveille. Un concentré de tubes, autant de son album MDNA (Gang Bang, Turn up the radio, I'm Addicted, Give me all your luvin'...) que de ses anciens titres (Papa don't preach, Open your heart, Vogue...). Elle n'oublie pas de montrer à Lady Gaga qu'elle reste THE Queen en faisant un Express Yourself feat Born This Way (sans oublier de faire la choré de Born this way, sinon c'est pas drôle et c'est pas bitch, bref c'est pas Madonna) et en scandant plusieurs "She's not me!" à la fin de la chanson.

Une version inédite de Like a Virgin est présentée (qui n'était pas mise forcément au bon endroit dans la setlist et qui casse un peu l'ambiance MDNA).

Des interludes toujours aussi magnifiques et travaillés, des images incroyables et des chorégraphies bien apprises.

On notera l'apparition sur scène de Rocco son fils, sur Open your heart. Ainsi que sur la dernière chanson, Celebration, Lourdes et Rocco apparaissent dans les même costumes que les danseurs et effectuent la fin de la chorégraphie avec toute l'équipe (Notons le Lourdes à prise Madonna sur son dos pour tournoyer sur elle même. On y pense pas) afin de fêter la fin de ce concert !

En bref, une setlist bien ficelée, des tableaux travaillés en profondeur, une synchronisation démentielle, du grand Madonna.

 Justine